-
Ah... Ça faisait un moment que je ne vous avais pas fait partager mes cadeaux Bonus! Je dois avouer que j'en ai quelques uns sous le coude. Rappelons les critères: se qualifie pour un prix dans la catégorie "Bonus Bonus" une perle improbable dans un endroit impromptu créant la surprise et l'hilarité chez le visiteur de passage.
Motos à louer
Pas de permis de conduire? Pas de soucis,
Même si vous en aviez une, elle ne serait pas valide ici.
Vous ne savez pas pas conduire? Pas de problème, on vous apprend...
Explorez Hanoi comme les VRAIS locaux!!!
Demandez plus d'informations à la réception.
Voyez l'image et le texte qui l'accompagne? Vous savez maintenant tout de la conduite à Hanoi. En moto, soyez hyper attentif, les règles du code de la routene s'appliquent ni à vous, ni aux autres motards. Piétons? La traversée de la rue se fait entre les véhicules. De préférence les yeux ouverts... Même si ça ne changera pas forcément le résultat! Vous voila prévenus!
votre commentaire -
Toutes mes excuses d'abord, il est vrai que ce blog a été quelques peu commémoratives, ndon ces dernières semaines... En fait, je suis encore entrain de pousser les araignées dans les coins pour accéder aux touches du clavier et écrire ce billet!
Un mélange de flemme et de frénésie, mais aussi à cause de ce billet, de cette ville en particulier, que je me vois en grande difficulté à décrire.
D'abord, laissez moi être directe: je n'y ai rien fait. Ou presque rien. En ce qui concerne le tourisme en tous cas... Si je devais la décrire d'un point de vue purement extérieur, je dirai qu'elle est ancienne, remplie de bâtiments aux styles variés bien que principalement néo coloniaux en ruine, presque décrépie. Elle est sale aussi, des détrituent jonchent bien souvent ses rues et ses trottoirs, des lambeaux semblent s'y détacher de toute chose. Elle est désordonnée aussi. Partout les hommes se mêlent aux choses et aux engins: sur les marches, les passages, les routes. Et par dessous tout, elle est turbulente. Des motos et scooters partout, souvent dégueulant de denrées ou d'autres marchandises, des gens en pagailles et en tous sens. C'est ville est vivante. Ce n'est pas une agglomération ou un simple rassemblement d'individus qui se sont établis au même endroit, elle a une vie propre. Elle semble s'éveiller aux petites heures du jours, comme dans un bâillement. Elle s'etire lorsque les marches s'installent et les marchants ambulants sortent leurs paniers de victuailles. Elle ronchonne dans la circulation chaotique de ces ruelles anciennes et semble vouloir vous happer dans sa toiles de fils électriques emmêlés. Elle vous salue a travers les volets semi clos des maisons, les bruits des ferrailleurs de la rue du fer blanc, les klaxons de motos, et les vendeurs des rues sont sa voix. Et ce n'est qu'après que la nuit soit tombées, que les derniers cafés soient clos et que ses derniers habitants et touristes soient rentrés dans leurs chaumières que, dans un derniers bruissement de feuille de ses nombreux arbres qu'elle semble s'assoupir.
Elle n'est pas aussi aérée que Ventiane et peu pourtant être calme lorsque vous vous promenez dans un de ces parc. Elle n'est pas aussi frénétique que Bankgog et pourtant tout aussi turbulente. Presque aussi peuplée qu'une grande ville chinoise, on peut pourtant y trouver son espace et s'y mouvoir sans soucis. De toutes les villes et capitales étrangères et plus particulièrement asiatiques dans lesquelles j'ai atterri, c'est de très loin ma préférée. Elle est parfaite.
Mais je ne vous ai rien dit de la ville en elle même! Laissez moi remédier à ça.
Si vous êtes adepte de visites de musées déjà, Hanoï est faite pour vous. Le musée national d'histoire est très bien fait mais je ne saurai trop vous conseiller de vous rendre au musée des femmes. Celui ci retrace l'histoire du Vietnam à travers l'évolution de la condition des femmes et leur rôle au sein des différents conflits. Il faut savoir que la discrimination notamment eu égard au travail, telle que nous la connaissons dans nos contrées de l'ouest n'est pas culture ici. Les femmes ont toujours travaillé et elles ont toujours été considérées comme aillant la même ardeur au labeur que les travailleurs masculins, et pour cause! Les vietnamiens ne semblent réellement pas différencier la vie et le travail. Travailler c'est cultiver pour sa subsistance ou pour gagner de l'argent qui permettra de vivre. Donc vivre, c'est travailler. CQFD. Mais revenons à nos moutons. Un autre musée fera la joie des adeptes, le musée des ethnies. Le Vietnam, comme tous les autres pays d'Asie est constitué de différents ethnies que vous pouvez rencontrer dans différents régions du pays. Et alors qu'un communisme primaire aurait eu tendance a tenter d'effacer ces différences culturelles, le régime maintenant mets en exhergue ces disparités de cultures comme une force: tous différents mais unis dans la lutte. Ce mode de pensée a donné naissance à un des musée les plus riches sur la question. Attention a l'indigestion d'informations! Il y en a un paquet. Les noms, histoires, habillement, coutumes, système de croyances. Par catégories globales, sun catégories, sous catégories. De quoi donner le tournis!
Si vous n'êtes pas trop musées mais preférez les visites historiques ou commemoratives, aucun soucis. Vous pourrez y trouver tour à tour une ancienne maison traditionnelle restaurée, un superbe temple trônant au milieu d'un lac, comme de petits dans les arrières boutiques, le palais presidentiel, le palais de la littérature, plus bas, vaut également le détour comme le momunent dédié a Ho Chi Min, bati dans une symétrie toute russe au coeur du quartier des ambassades. Un peu plus loin en remontant, une vieille pagode restaurée végète sur un ilot proche d'une berge aménagée et au milieu d'une atmosphère de gratte ciel. En prenant un des multiples bus,vous pourrez également vous rendre dans un des villages accolés à la cité. Ceux ci sont bien souvent spécialisés dans un artisanat. J'ai choisi le village des potiers et n'est pas été déçu! Pour rien,vous pouvez passer une heure les mains dans la glaise en tentant de suivre les gestes du professionnel et façonner votre propre bol/tasse/assiette, et partir avec votre creation en poche. Et ça a l'air si simple quand il le fait...
Si enfin vous aimez découvrir de nouveaux cieux en flânant au hasard, Hanoï est votre ville. De vastes rues laissent bientôt place à des ruelles sinueuses dans les vieux quartier et vous perdre ne sera pas bien difficile. Les rues sont organisées par spécialistes,ce qui rend le shopping fort simple et donne lieu à quelques surprises. Ainsi va pour la rue des chaussures, la rue du fer blanc, mais aussi la rue de la soie, la rue des outils et la rue des bars bien sur! En cas de petite fatigue, n'hésitez pas a vous arrêter pour un excellent café vietnamien. Le filtre est dans une boite en fer blanc au dessus de votre verre et il vous faudra attendre un peu, le temps que l'eau s'écoule. Ne pensez toutefois pas une seule seconde que le café filtré est doux. Celui ci vous le fera ardemment payer. Si vous demandez un café au lait, ne soyez pas surpris de voir arriver la même chose avec une couche beige au fond: le lait de vache n'est pas culturellement utilisé ici et c'est du lait concentré sucré que vous aurez! Pour ce qui est de ce restaurer enfin, les rues sont jonchées de restaurants de toutes tailles. Mais je vous conseille plutôt de foncer sur la cuisine de rue, une des meilleure au monde. Posez vous donc sur une des chaises en plastiques pour enfants et dégustés un merveilleux bun cha au coin d'une rue. Vous verrez arriver un bol de soupe, des brochettes de porc et de boeuf, des nems et enfin de fines nouilles de riz et des herbes, à vous de faire votre tambouille. Et si vous n'avez pas très fin ou que vous êtes pressé de vous rendre à la prochaine visite, testez donc un ban mi. Voilà une des choses merveilleuses que nous avons laissé avec les beignets. Il s'agit d'un sandwich dans lequel vous pourrez trouver de la vache kiri, du pâte, de l'omelette, du porc grillé, du concombre et des tomates. Un vrai régal. Et pour conclure une jjournée déjà bien remplie, pourquoi ne pas aller voir le fameux théâtre de marionnettes d'Hanoï? Musique et chants traditionnels rencontrent ici la pirotechnie dans un spectacle de poupées sur l'eau, un must see.
J'ai flâné six jours dans cette ville et ne l'ai quitté que sur un coup de tête, prenant un billet pour un spot proche de la baie d'Halong à 21:00. Une simple raison: j'ai eu peur de ne jamais réussir à en partir!
1 commentaire -
-
-
Après Diên Bien direction Sapa connue et reconnue pour ses environs: rizières en escaliers au milieu des montagnes, incroyable vue sur les vallées, mais aussi incessant ballet de touristes et harponnage par les locaux. Je reste persuadee que quelqu'un leur a donné des leçon de marketing direct. Non, vraiment. Les femmes mongs des villages montent à Sapa pour proposer des trek avec hébergement en homestay. Mais pas nimporte comment: elles vont d'abord vous demander votre nationalité, vous saluer dans votre langue, vous demander votre nom, créant ainsi une relation entre vous. On se connait maintenant, vient donc dans mon village! Pour to, cheap cheap! Des gamines viennent vous vendre des petites sacoches ou braceletets. Mais ce qu'elles disent n'est pas "Achètes moi quelque chose" mais " Achètes le... Pour moi!" avec une petite voix à faire fondre le coeur le plus endurci. Resister est assez douloureux. Second petit nuage noir au programme, la météo. C'est maintenant réellement la mousson et je n'ai pu sortir qu'un jour sur deux au début pour cause de pluie diluvienne notoire. J'ai eu un en chance incroyable puisque Den, rabbateur vietnamien de 19 ans qui m'avait happé a la station de bus, a eu la gentillesse de me prêter sa bécane.
Le premier jour, je suis donc partie en vadrouille vers le col de Tram Tom, l'arrêtant au passage à la cascade d'argent. Le waterfall, en bord de route est assez sympa et se fait rapidement. L'intérêt réel est plus loin. Un peu après le col, deux baraques entourent une superbe vue de la vallée. Rester là quelques instants, fumer une cigarette devant ce magnifique paysage et ne rien dire, ne rien penser, tout son être concentré sur les changements de luminosité la brume recouvrant d'une chape obscure une partie du ciel. Un beau moment.
Ensuite, et bien disons que j'ai voulu me rendre au village de Cat Cat, très touristique, mais que mon radar interne ne m'a pas laissé faire. Ne trouvant pas la bonne route, j'ai repéré un chemin à travers les cultures que j'ai suivi, passant à travers les champs de mais, entre les maisons isolées. Un sentier ardue et glissant descendant dans la valle m'a permis de mieux comprendre le mode de vie de la région. Le système d'aménagement de l'eau par exemple. Acheminée de la source a l'aide de bambou, celle ci arrive dans un creuset qui se renverse lorsqu'il est plein. Il permet une irrigation importante mais aussi de prendre une douche! Pas d'eau courante dans les maisons qui semblent pourtant reliées au système électrique. La cuisine se fait principalement au feu de bois. J'ai croisé sur ma route des enfants de moins de 10 ans qui conduisaient un ou deux buffles a travers les rizières. Pas d'école pour eux j'imagine. Un petit groupe de bambins a eu l'occasion d'un beau fou rire en me voyant galérer a descendre la pente. Malgré les chaussures de rando, le passage est étroit et pentu. Eux? Ils sont en tong et le dégringolent comme si de rien n'était... Finalement, au bout de 3 heures, c'est par sa base que n'est atteint le village de Cat Car. Ce ne sont pas les shops à touristes mais des enfants à cheval sur un vieux pont métallique qui m'ont accueilli, tendant la main dans l'espoir de recevoir quelque chose. La mendicité semble commune ici, dans les villages. C'est mon kilo de lychees acheté au marché que j'ai partagé et ça a semblé les satisfaire... Un peu plus loin, de vieilles bicoques en bambou et bois, des poules, des cochons. Ce n'est qu'en remontant la route que j'ai trouvé l'ère touristique. Et quelques kilomètres plus loin, une bonne botueille de vin français et un photographe journaliste théoricien du complot m'attendaient à l'apéro.
Le troisième jour, j'ai rencontré Clement, un français en vadrouille qui a décidé de m'accompagner pour deux jours de trek a travers les rizières et les villages du nord. La cape de pluie s'est révélée une alliée de taille! Au programme, dérapages dans les chemins de Cat Cat à Y Linh Ho et homestay à Lai Chai. N'oubliez pas de négocier comme des bourrins. A fond! Nous avons fait passer le tarif de juste un lit à diner/lit/petit dej, et de 250000 dong (9€) à 100000 dong (3,30€)! Le lendemain: Ta Van, Giang ta Chai et Ban Ho où nous avons négicer notre retour en moto. Si nous n'avons pas croisé un seul étranger le premier jour, nous sommes arrivé au milieu des treks organisés le second. J'aimerai m'en plaindre mais le fait est qque les entendre nous a permis de trouver le chemin pour sortir d'une foret de bambous infestée de moustiques... Alors, je me tais. Impossible par contre de passer à côté de ces femmes locales et de ces enfants qui vous proposeront de vous guider en échange d'un peu de shopping. A l'arrivée, une fois encore, négociation. Un sac et deux bracelets en souvenirpasseront vite fait, bien fait de 200000 a 40000 dongs. De Ban Ho, nous pensions être entrain de faire du stop pour rentrer. Que nenni. Une fois encore l'argent est au coeur du débat et je comprends mieux le ressenti d'une vache à lait.
Un petit conseil: lorsque vous négociez, même si ce n'est pas agréable pour vous, souriez. C'est un argument de poids et rendra l'épreuve plus simple pour vous et votre interlocuteur. S'énerve est très mal vu et risque de bloquer toute chance de succès. Il est drôle de voir que l'aspect financier, bien que si présent est complètement séparé des relations humaines: vous pouvez négocier sec, pourtant une fois que c'est fait, la personne en face de vous reprendra son éternel sourire et la discussion pourra reprendre. Les vietnamien savent vraiment faire la part des choses. Une belle semaine en définitive ponctuée de paysages superbes, de belles rencontres et d'intéressants debats!
Ah! J'allais presque oublier: j'ai profité de l'hospitalité de l'hopital de Sapa pour me faire enlever mes points de sutures. Si vous avez un soucis, il faudra esperer qu'il n'arrive pas entre midi et deux, l'hopital est désert (pause dejeuner oblige)! Comme ça n'a pris que 10 minutes, je n'zi meme rien eu à régler. Il faut savoir que les tarifs pour chaque acte médical ou chirurgical est affiché au dessus du guichet, et ce n'est pas donné... Alors faites bien attention à vous!
Sapa: du 8 au 14/06/2014
2 commentaires