• Ohmygod! Is it real?


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  • Voilà donc la carte de mon périple au Laos et niveau de "l'essentiel du Laos" tout ce que j'ai fait est à voir, TOUT! Ok, sauf peut être la boucle de Savannakhet si vous n'avez pas de temps... Mais nous, on s'est bien bidonné! Et vous pouvez oublier aussi le plan chasse au visa vietnamien... Ne faites pas comme moi, pensez à le faire avant! 

    Le Laos, la carte!

    Laos: 2/05/2014 au 7/05/2014


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  •    J'ai cru un instant que ma chance légendaire m'avait abandonnée... Bon déjà,il y eu le lavabo sauteur et l'hôpital de Mr. Hyde. Et ensuite, j'apprends qu'il n'est pas possible de faire faire un visa à Udomxai, pourtant chef-lieu du canton. Bon. C'etait pas gagné. Je pensais que le village limitrophe de la frontiere vietnamienne serait bardé d'agence de voyage, vendant visa hors de prix a qui mieux mieux. Ah, non plus? A ce stade, et à trois jours de l'expiration de mon visa lao, j'avais deux choix: aller à Luang Praban (mais c'est loin pi j'y suis déjà allé!), ou aller à la frontière thailandaise (j'y suis pas allé mais c'est super super super loin là quand même). Bref, je suis allé à Luang Praban. Encore.

       En résumé, j'ai pris un bus pour la ville des temples à 10h, arrivée prévue à 15h. Chouette, les bureaux seront encore ouverts! Naive... A la 1ère crevaison, j'y croyais encore, à la 2ème que ça allait être tendu, à la 3ème j'ai laissé tombé. On est arrivé à 21h, soit 11h de bus au lieu de 5. Je suis allée me coucher. Le lendemain, j'ai posé ma demande à l'ouverture, payé 70$ pour faire le visa en urgence et j'ai failli perdre une tong dans une rivière, pardon une rue, à cause d'un orage de mousson foudroyant. Tous les restos étant fermés pour l'occasion, j'ai mangé des nouilles instantanées. Le lendemain, j'ai fait mon check out à 11h, recupéré mon passeport à 13h (visaaaa!), pris le bus à 17h à cause d'un second orage, suis arrivée à Oudomxai à 1h du mat. J'ai dormi, puis j'ai foncé à la gare routière pour le bus pour Dien Bien Phu (Vietnam) de 6h30 qui avait été annulé faute de voyageur. J'ai donc pris un second bus à 9h, passé la frontière à environ 14h, tout ça pour payer 10000 kip de pénalité. Ben oui, on était samedi. Et samedi, on se rempli les poches. Pour couronner ma journée, je me suis faite arrêter pour contrôle devant la barrière frontalière.

       Bref. Je suis arrivée au Vietnam!

     

    Course au visa: 5 au 7/06/2014


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  • Direction l'hopital!

       Et oui. Il fallait s'y attendre. Qui dit voyage plus long, dit plus de risques de maladie ou d'accident. Mais franchement, je j'imaginais pas que ça arriverait comme ça.

       Après être rentré de trois jours de trek avec des bambous acérés, des pentes glissantes, des racines trompeuses, rien. Pas un bobo, pas une égratignure. Retour à l'hotel pour une bonne douche, et PAF! C'est le drame. En me retournant, je cogne le lavabo qui va s'exploser au sol projettant des eclats de faience un peu partout. Et surtout sur moi. Le mec arrive et bang à la porte. Imaginez la scene: de l'eau d'abord, des morceaux de porcelaine partout, du sang, pas mal en fait, jonchant la salle de bain, et moi nue, trônant au milieu du carnage, la main emprisonnée dans des feuilles de papier toilette. Ambiance.

       Une fois les plaies superficielles passées sous la douche ("attends t'a un truc dans le genou là" ah oui, un bout de lavabo...merci ^^), direction l'hôpital pour faire checker l'index droit qui ne veut pas arrêter de saigner. Et bim, deux points de sutures. Tout se passe bien et le lendemain, le mec s'en va gambader dans la campagne thaïlandaise pendant que je grimpe dans un bus direction l'est, vers Udomxai.

       Deux jours apres, c'est donc suivant les conseils du premier médecin que je vais a l'hôpital faire checker la plaie. Et là surprise: le tour de la plaie est blanc, genre translucide (Céline, on dirait un peu toi l'hiver...) et l'infirmière décidé donc d'appuyer dessus comme si sa vie en dépendait, je vous raconte pas la douleur. Pendant que je serre les dents à me les faire exploser, je détourne la tête et me trouve nez à pied avec une petite nenette de 12 ans sous morphine avec un gros orteil à moitié arraché. Pour vous décrire le machine, disons que l'extérieur faisait saussice explosé et l'intérieur couleur cyrose du foie. Et personne ne s'en occupait. Hum. Vous ai je dit que l'infirmière s'était lavée les mains AVEC les gants? Ou que les restes du déjeuner batifollaient avec les cafards? J'avais juste envie de prendre la petite sous le bras et l'emmener le plus loin possible, dans un endroit merveilleux où les conditions d'hygiène existent pour de vrai, chez Stockholm par exemple... Mais je me suis contenté de cuire seule et à partir de là, j'ai changé mes pansements comme une grande!

       Deux points àéclaircir: contrairement à la légende urbaine des voyageurs, les soins au Laos ne sont pas chers. J'ai payé 40000 kip donc 4€ pour des points plus betadine, pansements, paracetamol et antibiotiques. Par contre s'il arrive un truc serieux, oui! Allez vous faire soigner en Thailande...

       Trois semaines se sont ecoulées depuis l'incident du lavabo sauteur et je commence juste à retrouver des sensations dans le doigt. Apparemment la combinaison de l'anesthésique et du tromatisme donne ça parfois. Mais la mobilité est revenue et je peux à nouveau sauté partout. Malheureusement, je n'ai pas vu grand chose des alentours d'Udomxai et ne peut donc pas vous en parler. Un gard m'a amené visiter son village en paradant avec moi comme un coq, et je me suis arraché la tête à l'alcool de riz coréen et aux cigares cambodgiens avec les proprio de l'hotel. Et j'ai du courrir pour attraper un visa pour le Vietnam. Mais c'est une autre histoire!

    Oudomxai: 2 au 4/06/2014


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  • Trek dans la jungle à Luang Namtha

       Il n'y a rien à faire dans cette ville hormis s'en servir de base pour un trek. Sa rue principale est d'ailleurs composée en grande partie des agences qui les proposent. Nous avions le choix: louer une moto et parcourir la région sachantque nous ne pourrions probablement pas entrer dans la jungle qui compose le parc naturel tout proche ou payer 65€ pour 3 jours / 2 nuits de trek. Et nous avons choisi le trek organisé. 

       Jour 1: 9h rendez vous devant l'agence pour faire connaissance avec le petit couple qui ferait le trek avec nous et notre guide puis départ pour le marché local. A 11h nous partions en mini bus pour retrouver notre second guide (ou plutôt porteur dans la mesure où il a porté les légumes et rations de riz pour 3 jours et 6 personnes!) et démarrer la marche. Et là, il faut bien le dire, ça n'a pas été top. Un peu de montée et un peu de descente à travers ttantôt la foret tantôtdes bois ravagés par le feu, ce n'est pas le paysage qui était en faute mais l'allure. Une tortue aurait sprinter plus vite. En rang d'onion, super serrés, impossible d'aller à son propre rythme. Nous sommes arrivés au village, planté sur une colline décharnée et sèche aux alentours de 16h. Des buffles, des poules, des cochons et 28 familles vivent là, en quasi otharcie, comme coupés sur reste du monde. Les khmu (prononcez kamu), sont une ethnie a part entière et ont ainsi leur propre langue, leurs coutumes, leurs croyances. Ils sont animistes: ils croient que des esprits habitent les forêts et les rivieres et que l'esprit de leur maison, qui niche dans la chambre, les protége. Notre guide nous explique leur façon de vivre: la culture du riz en bruli, la cueillette des légumes dans la jungle (fougère, herbes, fleur de bananier) et la chasse des grenouilles et des singes. Un chien par ci par là en plus et voilà comment ils s'en sortent depuis des siècles. A part quelques légumes, ils ne vendent rien, leur revenu ne dépasse donc pas 1000000 kip/ an (soit 100€). Mais notre guide payera tout de même 50000kip/personne notre séjour dans un lodge au coeur du village. Soudain, la vue de petites huttes de bambou sur pilottis nous intriguent. Il s'agit de l'endroit où dorment les filles à marier tant qu'elles n'auront pas accepter un des princes qui viendra courtiser sous leur fenetre de bambou. Glamour me direz vous? Pas tant quand on sait qu'elles ont entre 12 et 15 ans. Apres avoir amené et bu le thé avec la famille, ils seront considérés comme époux et repartiront dans le village du mari pour ne plus se quitter. Après un petit tour du village nous voila désœuvrées, plus rien à faire hormis contempler notre hutte de bambou.armature en bambou, murs de bambous tressés, des paillasses sur pilotis, un coin pour faire du feu et un tonneau d'eau de la rivière. Pas d'eau courante ou d'électricité ici. Et là, superbe, nous assistons au coucher du soleil sur les collines en contrebas. Et ça donne ça:

    Trek dans la jungle à Luang Namtha

       Jour 2: Nous pensions que le guide allait nous réveiller. Il pensait que nous non lèverions par nous même. Un quiproquo qui nous a fait quitter le camp vers 11h. Avant, nous avons tout de même pris le temps de voir l'habitation traditionnelle d'une des familles. Et quel dommage. Ceux ci ne parlent pas Lao (un seul dans le village est allé a l'école et a pu apprendre la langue) et notre guide ne fait pas la traduction. Nous restons donc assis sur nos petites planches de bois a contempler sans rien oser dire ni faire. Bref c'est le départ et la route sera plus rude. En montée s'il vous plait, la quasi totalité du chemin! Lorsque, nous doutant de quleque chose, nous lui avons demander ce qu'etait pour lui "la jungle", il mous a naturellement repondu qu'il s'agissait d'une vieille foret. Voila voila. Pourtant, l'arrivee au camp dans la jungle, fait de feuille de bananier, avec un tapis de feuille pour dormir a meme le sol, le feu et la cuisine dans les bambous, ont ete une belle experience. Voir les "sweat bees", abeilles attirees par la transpiration (dont vous etes couverts entendons nous bien) et pourtant pas agressives pour deux sous fut inmcroyable. des bruits suspects dans la foret des mouvements impromptus, nous rappelle que nous sommes assez loin de tout le confort et la sécurité que nous vivons au jour le jour. 

       Jour 3: Marche en forêt, puis dans les cultures, ça monte et ça descend. Une randounette assez simple et agréable avec un déjeuner au bord de la rivière Nam Tha qui a donné son nom au Parc Naturel. A 15h, nous sommes acheminés a l'agence par minivan et voilà la fin du trek. Un bilan mitigé, vraiment. Le niveau décrit comme entre moyen et difficile n'a pas comblé nos attentes, il n'y a pas vraiment eu d'intéraction avec les villageois et en fait de jungle (on s'imaginait déjà avec des coupe-coupe à la Idiana Jones), nous avons eut une vieille foret. Mais faute de grives, on mange des merles et la bouffe était incroyable! La meilleur du Laos sans conteste

    Trek dans la jungle à Luang Namtha

    Luang Namtha: 29 au 1/06/2014


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